Linguistique : CM n°2&3 Communication sémiologique :
L’objet de la sémiologie est d’étudier les faits produits par état de conscience (Emile Buyssens) : sémiologie de communication. Le deuxième objet, selon Roland Bart est l’étude de tous les faits signifiants : sémiologie de signifiance. Signe artificiel / Signe naturel : Un signe artificiel est crée par l’homme par volonté de communiquer, selon des conventions : ce sont les signaux et symboles. Un signe naturel n’est pas émis intentionnellement par l’émetteur : il s’agit des indices et symptômes. Le canal physique ou l’appareil de réception des signes : L’odorat (plutôt pour les indices), le goût (idem), la vue (plutôt pour les signaux, symboles, images et icônes), l’ouie (pour les signaux). Il y a parfois un avantage de l’auditif sur le visuel : on peut être loin de la source, c’est un moyen de communiquer dans le noir, la réception auditive est omnidirectionnelle (contrairement à la réception visuelle). Par contre : « les paroles s’envolent, les écrits restent ». Indice / Signal :
Rapport entre signe et référent :
(*) « Ceci n’est pas une pipe ». Il ne faut pas confondre, l’icône et son référent. Caractères généraux des langues humaines : Audio / Vocal : Le récepteur reçoit, un message qui est émis par production vocale : c’est un auditeur. Il n’y a pas d’organe spécifique à la parole car on parle avec des organes qui servent aussi à d’autres choses. On peut donc réunir ou non des conditions favorables ou non à la production vocale et la réception auditive. On ne peut prononcer deux sons en même temps : c’est la linéarité obligée du message verbal (contrairement aux comportements gestuels). Ceci implique une syntaxe au niveau de l’organisation de la parole. Caractère discret (non continu) des unités linguistiques : A partir d’un continuum sonore ou parvient à réaliser un découpage des unités sur la chaîne parlée. Ceci est nécessaire pour attribuer un sens à la parole. Arbitraire du signe linguistique : « Concept » / « Image acoustique » = « Signifié / Signifiant » Le signe linguistique est un signe à deux faces. (Toutes les langues ont été, sont et seront parlée. La trace écrite n’est, par contre, pas obligatoire). - Pour Saussure, le rapport entre signifiant et signifié est arbitraire (non motivé) pour les signes linguistiques : il est établi par convention. - Pour Benveniste, il n’y a pas de lien motivé entre le signe et son référent. Double articulation : On distingue deux niveaux d’articulation : - Les phonèmes, unités de deuxième articulation, qui sont les plus petites unités distinctives dans une langue donnée. Ils sont en inventaire fermé. Un phonème en lui-même n’a aucune signification (sauf rares exceptions, par exemple [o] qui donne eau). - Les monèmes (parfois appelé morphèmes), unités de première articulation, qui sont les plus petites unités porteuses de sens dans une langue. Ils sont en inventaire ouvert. Tous les sons ne sont pas utilisés dans chaque langue. Seul les plus pertinents pour la communication ont été choisi comme phonème. Capacité de réflexion sur le code : C’est la fonction métalinguistique. Elle permet la transmission de la langue mais aussi des autres codes. |