Psychologie sociale : TD n°2 Auteurs et expériences Shérif (1935) : Il a montré grâce à l’effet autocinétique qu’il y a une norme individuelle (NI). Mais les sujets abandonnent leurs normes individuelles pour une norme de groupe (NG). Lorsqu’il y a une norme de groupe, le sujet conserve la norme de groupe (NI-NG=NG). S’il y a normalisation ou polarisation c’est que le stimulus est ambigu. S’il n’y a pas d’ambiguïté il n’y a ni polarisation, ni normalisation. La convergence ne se fait pas de la même façon, elle dépend des interactions. Shérif distingue trois types de convergences :
Allport (1924-1964) : Normalisation : en groupe, les individus cherchent à être acceptés, et pas trop différents. Chacun va faire des concessions, ce qui va amener les réponses à converger. French (1965) : Il parle d’Artefact. C’est un terme de la palethnologie qui désigne des éléments naturels qui visiblement ont été travaillé par l’homme. French utilise ce terme pour désigner un effet artificiel dû à la manipulation. De Montmollin (1965) : Effet de majorité : les individus vont faire converger leurs réponses vers la tendance centrale car il y aura plus de probabilité d’accord entre les gens. Or la majorité a toujours raison. Stoner, Wallach, Kogan et Ben (1963) : Dans quelle mesure les gens sont-ils capables de prendre des risques ? Le questionnaire " choice dilemma ", " risky-shift ". Il y a un effet de dilution des responsabilités. Lorsque les individus répondent seuls, ils se sentent responsables des conséquences de leur décision. En groupe, les individus sont prêts à prendre plus de risque parce que la responsabilité n’est pas apportée à eux tous seuls. Brown (1965) : Dans les sociétés occidentales, il est valorisant de prendre des risques. Norme d’internalité : on est responsable de ce qui nous arrive, on prend les choses en charge. Moscovici : Il reprend le concept de Shérif. Il part de la situation classique (groupe) en disant qu’à ce moment là les gens prennent conscience de leurs différences. Pour Moscovici, le rôle de conflit est très important. Soit une question est peu importante, ne concerne pas le sujet et il n’y aura pas d’engagement dans la réponse et les gens éviteront alors le conflit. Soit la question a une grande importance pour le sujet et il y aura alors engagement de celui-ci qui entraînera un conflit (prise en compte des réponses les plus extrêmes). On lui doit le terme de polarisation qu’il définit comme " l’accentuation d’une tendance initialement dominante dans un ensemble de groupe ". Importance des minorités : pour Moscovici, ce sont des groupes actifs et non passifs. Ils peuvent influencer la société. Jusqu’à maintenant, on a étudié l’influence du groupe sur l’individu. Ash : Il montre jusqu’à quel point l’individu va résister à l’influence du groupe, et encore plus à la pression d’une majorité unanime. Il distingue des gens capables ou non de résister dans les mêmes situations. Des stimulus non ambigus donnent une seule réponse (contrairement à Shérif). Ash montre qu’il existe des gens conformistes (ceux qui font au moins la moitié des réponses fausses comme les compères) et des gens indépendants (ceux qui ne se réfèrent jamais au groupe). Ash se demande si la taille de la majorité a une importance. |