Psychologie expérimentale : n°3 Mémoire à court terme et mémoire à long terme Au cours de la première expérience, deux facteurs sont pris en compte : la position dans la liste (1-15) et le délai de rappel (immédiat / différé). En observant les courbes de rappel on remarque que les premiers mots des listes ne subissent pas l’effet du temps quant à leur mémorisation à l’inverse des derniers mots (cf. écart des courbes). Les derniers mots appartiendraient plutôt à la mémoire à court terme et les premiers plutôt à long terme. Ceux du milieu n’ont pas été bien assimilés. De plus, on est plus sensible aux aspects phonétiques à court terme et sémantiques à long terme. Avec l’expérience des chiffres, on remarque une limite dans la mémoire à court terme alors que la mémoire à long terme n’est pas limitée. On distingue trois registres de mémoire : - Le registre sensoriel : rétention de l’ordre de quelques millièmes de seconde (250 ms pour la vue par exemple) et capacité quasi-illimitée. - Le registre court terme : quelques secondes ou minutes avec une capacité limitée : l’empan mnésique. - Le registre long terme : durée illimitée avec une capacité illimitée. Il est codé sous forme sémantique. Quelques arguments s’opposant au modèle d’Atkinson et Shiffrin : - Il n’est pas forcément nécessaire de passer par le court terme pour former du long terme. - La mémoire à court terme est aussi sensible à l’aspect sémantique. |