Psychologie différentielle : TD n°4

Principes de l’évaluation (suite)

Pour construire un test, il faut définir son domaine c’est à dire ce qu’il va évaluer, définir la population à laquelle il s’adresse et établir un échantillon représentatif de cette population pour pouvoir situer le sujet (on peut par exemple utiliser des groupes appariés ou apparités, groupes qui sont identiques sauf sur un point précis). De plus, le test se situe toujours dans un cadre théorique.

Il existe différents types de question : QCM, question ouverte, échelle de Lickert (de « pas du tout » à « tout à fait » en 5 points).

On choisit l’ossature du test (sur quoi se base) et on crée ensuite les items en utilisant une grille objectif / contenu (en TD : de connaissance, théorique, méthodologiques et applications / cognitif, affectif, social). Les items doivent êtres disjonctifs (séparés et n’appartenant qu’à un thème spécifique et donc pas à cheval entre deux cases de la grille). La validité concerne le contenu des items et ne se mesure pas mais s’apprécie avec des experts ou juges.

(Pour la sensibilité, voir TD1).

La fidélité :

Un test est fidèle lorsque ses mesures sont stables (coefficient de corrélation entre les résultats à peu près égal à .80).

-          Fidélité test-retest (coefficient de stabilité) : un test passé deux fois par un même sujet doit donner des résultats identiques. Indique si les sujets se classent de la même façon à chacune des passations et donc si l’erreur attribuable au moment de passation est négligeable.

-          Fidélité interne (coefficient d’homogénéité ou split half) : deux moitiés d’un test passé par un même sujet doivent donner des résultats identiques. Indique si les sujets se classent de la même façon pour chacun des moitiés du test et donc si l’erreur attribuable au contenu spécifique du test est négligeable.

-          Fidélité inter-correcteurs : un test passé par un sujet et corrigé par deux correcteurs doit donne des résultats identiques. Indique si les sujets se classent de la même façon pour chacun des juges et donc si l’erreur attribuable au correcteur du test est négligeable.

Validité :

Un test est valide quand il mesure bien ce qu’il est sensé étudier (domaine, cadre théorique et population ; avec un coefficient de corrélation d’environ .50).

-          Validité de contenu : les items qui composent le test doivent correspondre à ce que l’objectif théorique du test souhaite évaluer (grille objectif / contenu).

-          Validité de critère : validité prédictive (un test est valide s’il permet effectivement d’effectuer un pronostic ou un diagnostic qui se révèlera exact) et validité concourante (en même temps ; indique dans quelle mesure un test peut remplacer une procédure d’observation coûteuse).

-          Validité théorique : indique la qualité du rattachement ou de l’intégration d’un test à une théorie et la validité de cette théorie.