Psychologie différentielle : CMB n°1

Introduction :

La psychologie différentielle est centrée sur les différences individuelles, qui se répètent dans le temps et dans la même situation. La psychologie différentielle vise à les mettre en évidence, les décrire et les expliquer en tachant de comprendre leurs origines.

Méthodes utilisées :

Cette discipline va utiliser un certain nombre de méthodes principalement scientifiques présentes dans d’autres disciplines ou spécifiques comme l’expérimentation, l’observation, les enquêtes longitudinales (étude d’un groupe d’individus suivis dans le temps pour observer la stabilité de certains caractères) ou transversales (étude de plusieurs groupes à une même époque mais en faisant varier l’âge dans les groupes), les techniques corrélationnelles, les tests (outil de comparaisons statistiques de comportements relevés dans des situations standardisées) comme outil social (diagnostic et pronostic) et de recherche.

Les types de différences étudiées :

  • Interindividuelles (intra groupe).
  • Intergroupe : entre groupes différant sur une caractéristique donnée (groupes contrastés, avec des groupes extrêmes).
  • Intra individuelles : marge plus ou moins grande de variabilité au sein d’une même personne dans les même situations.

Différence avec la psychologie expérimentale :

En psychologie expérimentale, on s’intéresse à ce qui est commun à tout le monde (groupes " équivalents " placés dans des situations différentes) alors qu’en psychologie différentielle, on étudie les différences individuelles (groupes différents dans des situations " identiques " : standardisées).

Nature des différences étudiées :

  • Quantitatives : processus unique.
  • Qualitatives : processus vicariant.
  • Covariations stables entre les conduites : groupe de comportements qui se retrouvent toujours ensemble (cluster) permettant d’étudier des styles cognitifs (par exemple, un extraverti possède tels ou tels comportements etc.).

Difficultés de la psychologie différentielle :

  • Multiplicité des variables qui nécessite de bons outils statistiques.
  • On ne veut pas travailler sur des différences instables.

Intérêts :

  • Source de nouvelles hypothèses sur l’explication de mécanismes régissant le fonctionnement mental.
  • Contribue à relativiser, à compléter les lois générales de fonctionnement qui doivent être aussi capable d’expliquer les différences entre individus.
  • Remettre en cause certaines lois de fonctionnement.

 

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